Ecrivain camerounais

Faire de l'histoire le levier de l'avenir

 

Bienvenue sur le site personnel de l'écrivain Roger Fodjo. Ce site s'offre comme un lieu de discussion des idées émanant principalement de l'auteur et éventuellement d'autres sources. Vous retrouverez au cours de votre visite des livres publiés, des articles critiques sur ces publications, des pensées qui appellent votre réflexion et votre réaction.

 

L'auteur se définit comme un écrivain africain dans la plume et dans la pensée. Même si quelques voyages autour de la terre l'ont amené à se frotter à d'autres cultures et d'autres modes de vie, il garde profondément ses racines.

 

Etant donné que les tendances de pouvoir et de puissance se sont inversées, ce n'est pas un vain mot de dire, comme on le proclame déjà partout sans trop y croire, que l'Afrique est le continent de demain. Il a déjà été le continent d'hier, et après un présent qui titube, il redeviendra le continent de l'avenir, accueillant, fraternel, prêt à sauver l'humanité de l'engloutissement total par le monstre qu'elle a créé: l'argent.

 

Tous les Africains et amis de l'Afrique qui rêvent de ce futur radieux ont le devoir de s'inspirer du passé glorieux et des artisans qui ont travaillé pour ce rayonnement. L'auteur ne souhaite pas pour autant convertir qui que ce soit en un passéiste qui vit dans le musée d'une gloire effacée. Le brassage rapide des peuples a rendu la lutte identitaire nulle de nos jours. L'authenticité est devenue une notion floue. Les individus, les familles, les sociétés sont devenus des entités composites. Cette réalité transparaît abondamment dans l'oeuvre de Roger Fodjo où l'on trouve tout un mélange d'éléments, de personnages et de lieux antitétiques qui cohabitent. 

 

S'inspirer du passé c'est aller y puiser la matière que les grands hommes de jadis avaient utilisée pour faire rayonner leur époque. De là le retour de l'esprit de vainqueur qui supplantera le bas moral de l'esclave d'aujourd'hui. Si tous les Maliens savaient que leurs ancêtres étaient les premiers à fouler le sol de l'Amérique bien avant Christophe Colomb, ils n'accepteraient jamais d'être traités de "spectateurs de l'histoire". Ils diraient plutôt : "Nous avons écrit l'histoire, et nous sommes prêts à récidiver !" Ils chercheraient alors à ressusciter au fond d'eux cette audace que les siècles d'exploitation et de mensonges historiques ont cachée, mais sans toutefois gommer.  

 

Roger Fodjo